Roger C. Elobo, Mon Blog

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31 décembre 2014

Une fin à l'imparfait


Ma belle,

J'aurai fort aimé que nous fussions ensemble pour le tableau final. A la vérité de mes sentiments, rien qu'à l'idée que je susse que ce moment n'aurait jamais lieu, je me morfonds de douleur. J'aurai tellement voulu que tu vinsses à moi et que je te chantasse mon hymne à l'amour pour toi sur le chemin de l'extase.

Ma belle,

J'aurai tant désiré qu'elle fût belle notre dernière cène sur cette scène, et que disparussent cette mer et ce désert qui nous séparent. Sincèrement, je souhaitais que nous eussions des ailles d'oiseaux pour voler l'un vers l'autre et que nous prissions au gré du vent, l'humeur d'un libre amour qui rend fou, joyeux et étincelant.

Ma belle,

J'aurai tellement préféré que ce vécu se dissipât avant la dernière cloche de minuit, mais encore eut-il fallu que les dieux eussent voulu que ce temps fût plus que parfait pour moi et toi..

Ma belle !


2 commentaires:

Roger C. Elobo a dit…

Chéri c est tellement beau et touchant que je n ai que mes larmes pour exprimer mon chagrin.

D. a dit…

C'est si beau...